Sur la côte Est des Etats-Unis, on se souvient du passage de l’ouragan Sandy en octobre 2012. Pour les coupures de courants, les pluies diluviennes, et les câlins fougueux en pleine tempête …qui aujourd’hui se transforment en averse de bébés à naître.

À New York, on commence à ressentir l’effet Sandy. Avec une hausse de 30 % prévue par de nombreuses cliniques de la grosse Pomme, il est désormais une évidence pour le docteur Jacques Morits, directeur du service gynécologique de l’hôpital St. Luke’s-Roosevelet sur l’île de Manhattan, que l’ouragan et cette hausse sont liés: « Sandy a duré longtemps, et les évènements qui entraînent des coupures de courants, comment dire, rapprochent les gens. »

Les facteurs expliquant ce prochain baby-boom sont nombreux, et confirment les impressions des cliniques de l’Est américain : Un accès difficile aux contraceptifs, plus d’électricité pendant plusieurs jours, plus de moyens de transports. Certains couples ont profité du noir total, du froid qui régnait, et de la promiscuité romantique d’un logement éclairé à la bougie, pour se déchaîner en même temps que les éléments. Sous la couette.

La conséquence est aujourd‘hui chiffrée simplement par une hausse de 30 % des accouchements prévus pour l’été, dans l’Est des Etats-Unis. Mais qu’en est-il des autres nations touchées par l’ouragan ? Est-ce que Sandy a également fait des petits en Jamaïque, à Cuba ou aux Bahamas ? Les chiffres n’ont pas encore parlé. Une chose est sûre pourtant, les faire-part de naissance inspirés par le vent seront inévitablement de sortie ces prochains mois.