A l’origine, le faire-part portait le nom de lettre de décès. Une missive était envoyée pour annoncer un décès ou prier son recevant d’assister aux funérailles. A l’époque, on remonte jusqu’au 17e siècle, ces lettres ornées d’un V pour « Vous êtes priés d’assister », étaient accompagnées d’objets insolites, du sablier aux ossements. Chacun son époque.

C’est seulement à la fin du 18e siècle, sous le règne de Louis Philippe, que les ossements étaient définitivement supprimés des lettres de décès pour prendre une autre forme, celle que nous connaissons aujourd’hui. Les lettres de l’époque étaient bordées de noir pour annoncer un décès avant de devenir grises ou de couleurs au fil des ans.

Aujourd’hui, les Archives de Paris, la Bibliothèque nationale de France et bien d’autres centres d’archives possèdent en leurs fonds des collections importantes de ces faire-part d’antan, pour la plupart numérisés. On n’échappe pas à la technologie.

De nos jours, les faire-part ne sont plus des objets formels. De la couleur, de l’originalité, chaque faire-part est unique pour annoncer un événement, mariage, naissance ou baptême. Si les faire-part vidéo commencent à apparaître, les faire-part sur papier restent toujours la priorité des futurs mariés et nouveaux parents.

Pour aller encore plus loin, les faire-part de naissance ou les faire-part de mariage sont désormais les éléments basiques d’une collection : cartons d’invitation de mariage, menus de baptême… Les mariés sont les plus gâtés et peuvent comme sur fairepart.fr, profiter d’une papeterie de mariage complète, et établie sur-mesure pour le client, en fonction du thème et des couleurs choisies pour les festivités.

Enfin, les faire-part de Pacs commencent eux aussi à voir le jour, grâce au nombre de pacsés en France chaque année (près de 200 000 unions). Assurément, le faire-part classique, imprimé sur de beaux papiers, a encore de beaux jours devant lui.