Anglicisme à la mode ou phénomène sociologique à suivre, le wedding blues ou blues du mariage est un état de déprime dont quelques mariées et mariés ne pourront pas s’échapper. Un peu comme lorsqu’on évite de toucher la barre d’appui du métro ou du bus à mains nues en période de pandémies. Rassurez-vous, la plupart des couples qui se marient n’en ressentent jamais les symptômes, même si peu de chiffres sont là pour le prouver. En tout cas moins que ceux qui prouvent étrangement que mettre des gants ou le revers de sa manche sur la barre d’appui est une barrière aux virus. Mais revenons à nos moutons.

Seul gleeden.com, site de rencontres extraconjugales (un comble) recense quelques chiffres sur le sujet. D’après ce spécialiste de l’adultère affiché, 7% des hommes auraient ressenti les symptômes : déprime, manque d’entrain, moral en berne. Pour les femmes, le score est plus lourd et toucherait près d’une jeune mariée sur trois (34%). Malgré tout, le sujet reste officieux et les chiffres non-officiels. Pourtant, cet état de morosité post-mariage semble trouver du sens comme en a également le baby-blues. Organisation herculéenne, ascenseur émotionnel répété le jour du mariage, pression et doutes pour certains. C’est certain, un mariage n’est pas une mince affaire psychologique. Alors le wedding blues semble tout à fait à sa place dans les temps actuels.

Pour le vaincre, c’est simple, il faut chasser les idées noires dès la fin de la fête. Oublier les doutes, démarrer un nouveau projet, refaire sa déco, déménager (avec son époux(se) évidemment). Tout est bon pour ne pas laisser la spirale de la déprime s’installer. D’autres petits conseils en deux mots pour optimiser vos chances de ne jamais ressentir ce wedding blues : Déléguez et profitez ! L’organisation d’un mariage peut vous captiver, vous passionner, mais en laisser pour les autres est un bon moyen de se détacher plus rapidement du projet après les festivités. Pensez par exemple à confier la réalisation de vos faire-part de mariage à une amie, au témoin, à votre famille. Quant à profiter, ce conseil est pour le jour de votre mariage. Trop de mariés passent leur journée de rêve à signer des chèques, remercier, dire bonjour, servir à boire et à manger… C’est votre plus grand jour, alors faites-vous plaisir, qu’il soit inoubliable dans le bon sens. Cela aidera déjà beaucoup.

Enfin, une dernière astuce, la plus évidente : chérissez-vous, soutenez-vous mutuellement, homme-femme, époux-épouse. Après tout, c’est aussi ça le mariage. Dans tous les cas, rassurez-vous, ce wedding blues n’est qu’un petit virus, et une lune de miel quelques temps après votre union sera le meilleur remède pour le balayer. D’un revers de la manche.