La petite équipe des Oostelike Eagles en Afrique du Sud possède un record incroyable. Le groupe des 7-9 ans possède dans ses rangs pas moins de cinq paires de jumeaux. Les adversaires voient double, mais le coach des Eagles connait aussi les mêmes symptômes…

Les Eagles d’Oostelike n’avaient jamais vraiment fait parler d’eux, ni en Afrique du Sud, ni ailleurs. Maintenant c’est le cas, et plutôt dix fois qu’une. Si la saison de ces rugbymen en herbe a commencé en janvier dernier, les dirigeants du club n’ont pas fait immédiatement le lien avec le nombre de jumeaux inscrits dans l’effectif. Dans les faits, l’équipe compte deux paires de vrais jumeaux à la ressemblance confondante, deux autres paires de faux jumeaux et une dernière doublette composée d’un petit garçon, joueur à part entière sur le terrain et d’une petite fille, membre à part entière de l’équipe et spécialiste des encouragements et du ravitaillement en eau du groupe.

Un petit problème technique pour le coach de ces jeunes sportifs sud-africains : “C’est très difficile avec les vrais jumeaux, on n’arrive pas à les distinguer. Il y a ceux que j’appelle les Twins (jumeaux en anglais, NDLR) parce que je ne connais pas leurs noms. C’est presque impossible de les distinguer. Les autres jumeaux, je les appelle par leur nom de famille…”, témoigne Neels Goossen.

Un phénomène qui engendre des petites anecdotes sympathiques pour l’entraîneur de Oostelike : ” Les adversaires marquent nos joueurs mais sont incapables de savoir qui ils ont en face, surtout avec nos deux paires de vrais jumeaux, dont la ressemblance est troublante.” Un petit jeu qui amuse également les jeunes Eagles : “Nos adversaires se disent : “peut-être que lui c’est Willem et lui Ruaan”. Mais c’est l’inverse car c’est moi Willem et lui c’est Ruaan”, s’amuse l’un des jumeaux du groupe.

Avoir 10 jumeaux dans son équipe est-il toutefois une arme fatale pour les adversaires des Eagles ? Pas vraiment d’après Neels Goossen :” Le dernier match n’a pas marché, on a perdu”.